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MARCEL NULENS

FIGURE BIEN CONNUE DE NOTRE CITE. 

Artiste Fossois, fils d’orfèvre et  formé aux ateliers d’art de Maredsous, Marcel  Nulens  est un passionné de folklore de notre histoire locale et a créé  différentes œuvres importantes qu’on retrouve dans nos églises et notre cité. 

La « Dinanderie », dont il est un expert, est un  métier d’art qui permet de réaliser des pièces en métal battu ou coulé.

 

Le mot de « Dinanderie » est apparu au moyen-âge et désigne des ustensiles de cuivre et laiton fabriqués à l’origine dans la ville de Dinant.

 

La Dinanderie contemporaine s’écarte de la confection d’ustensiles  utilitaires mais s’associe au monde du sacré.

«  Le métier de dinandier est la forme noble du métier de chaudronnier. On désigne sous le vocable de chaudronnerie à la fois l'unité de production, la profession et le produit, voire même une technologie qui groupe tous travaux relatifs à la mise en forme des métaux laminés en vue de réaliser des récipients, canalisations et conduits de toutes sortes. Lorsqu'aux XII et XIIIème siècles le battage (déformation du métal par martelage à la force du bras) prend de plus en plus d'importance au point de donner naissance à une nouvelle profession, celle des batteurs qui façonnent des pièces de vaisselle et des articles de décoration en cuivre, on voit ceux-ci adopter pour emblème un chaudron et deux marteaux en croix. C'est de cet emblème qu'est née la chaudronnerie. Vers la même époque, à Dinant, les dinandiers fabriquent des objets en laiton fondu. Leur industrie se lie en fait à celle des batteurs et de la vallée de la Meuse, elle descendra dans celle du Rhin, puis en France. Toutes ces professions s'interpénètrent rapidement de sorte qu'en 1327 est édicté un premier statut des chaudronniers-dinandiers, confirmant définitivement l'utilité sociale du métier ».   

                                         

(Extrait : Laboralys n°36

Tradition renouvelée de la dinanderie avec Marcel Nulens)

Dinanterie
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Parmi les œuvres de Monsieur NULENS, nous trouvons l’autel de la collégiale, le tabernacle de l’Eglise de Sart-st-Laurent, le tabernacle et le Christ en croix de la chapelle Notre Dame de Beauraing à Névremont, le Christ, le tabernacle et le chandelier pascal de l’église de Bambois.

 

Il travaille également le dessin et l’aquarelle comme le tableau de  Ste Julienne qui est installé dans la collégiale mais nous développerons cela plus tard.    

 

Pour 2006, Nivelles lui confie la réalisation d’un buste reliquaire d’1,15 mètre en laiton et argent de Ste Gertrude.

 

En 2012, suite à une demande de la confrérie St Feuillen, il a redonné l’éclat au buste reliquaire de St Feuillen en vue de la septennale de 2012.

 

Il travaille également avec d’autres artisans de notre région comme l’architecte :

Mathurin  SMOOS de Malonne, l’ébéniste Hubert VAN DER LINDEN de Floreffe, et le Ferronnier Daniel  POPULAIRE de Sart-St-Laurent. 

En 1986, suite à une demande de Robert MEUTER, président du syndicat d’initiative, il ciselait la statue des chinels qu’on peut voir sur la place du Marché à Fosses.

 

Au total, environ 1200 à 1300 heures de travail, mais surtout un nombre incalculable de coups de marteau.  

 

«Dans mon discours, nous dit Marcel Nulens, à l'inauguration en 1986, j'avais expliqué qu'avec le temps elle évoluerait dans son aspect.» 

 

C'est une des caractéristiques du cuivre battu. Il a plutôt bien résisté aux outrages du temps.

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Restauration du buste de St Feuillen que l’on peut voir dans le chœur de la collégiale.

Le travail important et demandé par la confrérie à Marcel NULENS en vue de la septennale de 2012, fut sans aucun doute, la restauration du buste de St Feuillen.

Marcel NULENS a démonté les pièces ce qui lui a donné l’occasion de voir le crâne et la mâchoire qui sont conservées dans le buste. Marcel  a travaillé plus d’un mois et demi à cette restauration. Au total, 40 heures d’un minutieux labeur. (Voir photo ci-contre)

Ce buste est formé de deux parties. Un torse, en argent, qui date du XVIème siècle et le socle, réalisé plus tard, au XVIIème siècle, fait en laiton ciselé et argent. 

Il a lustré, frotté pour récupérer le brillant du laiton et, a pour ce faire, utilisé de la laine d’acier, la plus fine possible afin de ne pas abîmer le métal. 

Sur le torse, il a refixé les pierreries qui étaient détachées, rattaché un angelot qui orne les coins et  consolidé la charpente interne en chêne. Il lui fallait également trouver une solution pour réparer les coups et les déchirures dans le métal comme sur la mitre. Il a utilisé de la colle spéciale et vaporisé un produit pour rendre du brillant. 

La pièce la plus ancienne est une petite plaque située au milieu du torse, une petite porte fermant un emplacement où sont conservés les ossements. Elle date du XIIIème siècle et a été réalisée par Hugo d’Oignies, orfèvre médiéval bien connu de la région. De par sa valeur, celle-ci est conservée au musée des Arts Anciens de Namur, rue de Fer, avec le reste du trésor d’Hugo d’Oignies.

On suppose donc qu’il y avait un buste précédent à celui-ci, mais on n’en sait pas plus. 

Le torse pèse 5kg et le socle 13kg. Les restes de St Feuillen sont conservés depuis le VIIème siècle et authentifiés par un sceau épiscopal de siècle en siècle, le dernier est de 1907 et signé de la main de Monseigneur HEYLEN, évêque de Namur à l’époque.

C’est le 4/9/1998, que les paroissiens de Fosses ont pu découvrir le nouvel autel de la collégiale,  édifié  par Marcel Nulens, sous les conseils avisés de l’abbé Lombet qui  faisait partie à l’époque de la commission d’art sacré.  Un autel mobile en bois d’environ 1m30 qui est recouvert de quatre tôles en laiton ciselées par des dizaines de scènes représentant près de 600h de travail à battre les faces en laiton, qui retracent la vie de st Feuillen et ses compagnons. Des scènes proches de la vérité historique et décrites dans le livre de Jean Lecomte.

Sur l’épaisseur de la tablette de l’autel, on peut lire  les textes suivants qui sont séparés par des triskèles celtiques. 

 

  1. Feuillen, Fursy, Ultain, moines irlandais, évangélisent les païens    Destruction du Monastère, fondé à Cnoberesburgh en Angleterre 

  2. Arrivée sur la terre des Francs  à Péronne où Fursy est enseveli  Itte et Gertrude accueillent les Saints hommes à Nivelles.

  3. Arrivée au domaine de Bebrona (Fosses)  Construction du Monastère des Moines voués à la vie ascétique.

  4. L’Assassinat dans la forêt du Roeulx  transfert des corps à Nivelles et le retour solennel du corps de St Feuillen à Fosses.

Qu’est-ce qu’un triskèle ?

 

Un peu d’explication sur la symbolique du triskèle. Il donne lieu à de nombreuses interprétations. En effet, il est difficile de donner au triskèle celtique une symbolique  exacte, la transmission du savoir chez les druides n’ayant été effectuée que de manière orale. La forme giratoire et courbée de ses branches serait symbole de dynamisme, de mouvement et d'enthousiasme en opposition à tout ce qui est droit et figé. C'est donc un symbole de  la vie. 

En breton, il signifie les "trois rayons". Le symbole pourrait représenter dans l'iconographie celtique les trois points du mouvement du soleil : le lever, le zénith et le coucher.

Le triskèle pourrait  aussi symboliser le temps qui passe : passé-présent-avenir ou encore les trois âges de la vie (enfance-maturité-vieillesse) Il est également admis qu'il pourrait représenter les "Trois Mondes" : le monde des vivants, le monde des morts et le monde des esprits. Il pourrait symboliser les trois éléments (eau, feu et terre), avec éventuellement l’air comme élément central. Cette signification ramène également aux trois états de la matière (solide, liquide, gazeux)

Symbolique du chiffre 3

La symbolique du triskèle nous amène à nous intéresser à celle du chiffre 3. En effet, le 3 a une symbolique particulière. Outre le symbole celtique, La trinité, le symbolisme du triangle franc-maçonnique et bien d'autres choses font de ce chiffre, un chiffre à part.

Le chiffre 3 est en premier lieu le symbole de la trinité, de l’union. Il est régulièrement associé à l’enfant, fruit de l’union entre l’homme et la femme (1+2 = 3). Il représente l’aboutissement, l’accomplissement et l’équilibre des forces. Bien qu’il soit très fortement associé au Christianisme, il n’est pas absent des autres religions comme de l’islam par exemple.

Dans le Christianisme, le Dieu unique est représenté par le Père, le Fils et le Saint Esprit. C’est d’ailleurs, pour les Chrétiens, la perfection de l’Unité divine : Dieu est Un en trois Personnes. 3 est également le nombre de vertus théologales (foi, espérance et charité).

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Face 1 – côté gauche : 

 Feuillen : Prédicateur et missionnaire enseignant un groupe de  païens (Cette scène fait allusion à la scène de prêche de Jean Baptiste devant  4 personnages, représentée sur  les fonts  baptismaux de st Barthelemy à  Liège, chef d’œuvre mosan  de Renier de Huy).

 Fursy :     son frère ainé, visionnaire et prophète, qui ira fonder en Gaule un monastère à  Péronne.

 Ultain :   son 2ème frère, l’ermite qui fonda sans doute l’oratoire Sainte Agathe à Sinton à  Fosses. Car il aimait l’isolement.

Face 1 – côté droit :   

 

On peut y voir la scène d’une bataille à la manière des représentations du 7ème siècle. Bataille des païens contre le roi chrétien Anna. Certaines attitudes sont inspirées de la tapisserie de la reine Mathilde à Bayeux XIème siècle.                

Le cavalier a une lance inspirée d’une stèle funéraire germanique V.700.

Les soldats casqués sont issus d’une sculpture sur un coffret  de Northumbrie V. 700 British Muséum.                          

Le bouclier à spirales est propre à l’art celtique du métal.

L’oratoire en feu est représenté comme les chapelles irlandaises construites au 7ème siècle en pierres sèches.

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Sur la face 2

a-  Arrivée sur la terre des Francs.

Les livres Saints, calices et reliquaires sont chargés sur un navire.

Les représentations sont inspirées du coffret reliquaire de Teuderic  VIIe (Suisse) et le calice d’Or de Gourdon. (Lot – Art Merovingien)

 

b- A Péronne ou Fursy est enseveli.

 

Le nom de Fursy est inscrit sur la stèle gravée d’une croix celtique.

 

c- Itte et Gertrude accueillent les Saints Hommes à Nivelles.

«  Grimoald, le Maire du Palais »

«  Itte et sa fille-Gertrude »

 

Itte cède son domaine de Bebrona à St Feuillen pour y fonder un monastère.

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Sur la face 3

a- Arrivée au domaine de Bebrona (Fosses).

 

Marcel Nulens imagine Feuillen et ses frères au bout de leur marche vers Fosses. Ils découvrent du haut de Névremont la vallée de la Biesme et le Domaine de Bebrona.

                        

b- Construction du Monastère des moines voués à la vie ascétique.

On y discerne différents corps de métiers au travail et édifiant le monastère dont l’oratoire. Construction en pierres sèches tel que les oratoires irlandais comme celui de Gallarus (VIIème siècle)

A droite, un sculpteur gravant une croix celtique sur une stèle en pierre comme on en trouve sur le mur extérieur du chœur de la chapelle Ste Brigide. (Sainte Irlandaise du VIème siècle)

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Sur la face 4

a- L’assassinat dans la forêt du Roeulx.

L’axe général de la composition est orienté vers le coin inférieur gauche sinistre ou se situe la tête de St Feuillen.

b- Vision de St Ultain.

La tradition rapporte que St Ultain resté à Fosses, apprend la mort de St Feuillen et ses compagnons par une vision. Une colombe aux ailes sanglantes lui apparaît alors qu’il prie.

 

c- Transfert des Corps à Nivelles et retour solennel du Corps de St Feuillen à Fosses.

        

« Gertrude supplie le Seigneur »

 

Afin de retrouver les corps, on prie et on entreprend des recherches. Après 77 jours, ils sont découverts et ils sont transportés à Nivelles. On assiste ensuite au transfert solennel du corps de St Feuillen dans son monastère de Fosses.

Cette dernière représentation est à l’image du transfert de la châsse et des reliques lors de la procession septennale de la marche de St Feuillen. 

Le trio représentant la foule est composé :

«  D’un pèlerin, d’un fidèle et  d’un artisan (L’auteur) »

Source : Marcel Nulens - texte : Anne Laure WASNAIRE 

 

Près du baptistère de Fosses, on peut voir une œuvre de Marcel Nulens représentant St Feuillen et la collégiale et intitulée : « Fosses sous la protection de Saint Feuillen. »

Celle-ci,  ciselée en laiton patiné, était destinée à l’abbé BERO, doyen, à l’occasion de son départ à la retraite le  19/12/1993. 

Malheureusement, il est décédé le 5/12/1993, avant la remise de ce cadeau offert par les paroissiens de Fosses et de Sart-St-Laurent. Le comité paroissial a voulu perpétué le souvenir de son passage dans notre communauté en installant l’œuvre dans la collégiale.

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Nous allons aborder ce jour, la restauration effectuée et présentée le 18/4/1999 à l’église de Sart-Saint-Laurent suite à l’incendie occasionnée par la foudre de juillet 1994.

Le tabernacle : Le  coffre a été réalisé par Daniel POPULAIRE,ferronnier.

Sur la porte en acier, un décor en laiton réalisé par Marcel  Nulens,  y a été fixé. Il  symbolise l’eau de la fontaine qui jaillit d’un sol aride et qui retombe en pluie par différentes courbes étagées. Elle fait allusion à l’eau de la fontaine de St Laurent reconnue pour guérir les maladies de la peau, appelées «  les Pokètes ».

Une pluie d’éléments successifs suggère les gouttes d’eau représentées par des écrous et quelques dizaines de boulons et rivets à tête ronde.                                                                                                                       

Ce travail a représenté  122h de travail.

La croix : La grande croix en chêne mesure2m70 de hauteur, 1m60 d’envergure et 4,5cm d’épaisseur.

Cette croix supporte le Christ réalisé en céramique par les époux F. Ingels-Malnoury de Vitrival. Céramistes.

Vitrail : Conception et réalisation par Christelle Thiry- Peintre-verrier.

Mobilier : Conception : Mathurin Smoos- architecte

Réalisation : H. Vanderlinden – ébéniste et Daniel Populaire-Ferronnier.

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La chapelle Notre Dame de Beauraing à Névremont pour son 50ème anniversaire en 2001, a inauguré le tabernacle : 

 

Le coffre est en fer et a été réalisé par Daniel Populaire, ferronnier.

 

 

Sur la porte réalisée par Marcel Nulens, on voit les signes eucharistiques du pain et du vin.  « Des épis de blé et des raisins. »

 

La ciselure a été mise en relief par battage recto verso aux marteaux et ciselets d’acier sur coussins de sable. Elle fut ensuite découpée sur son pourtour pour être fixée sur la porte du coffre en acier.

 

 

 

Le Christ en croix : Marcel Nulens l’a réalisée en 1965.                         

Il est en cuivre rouge battu, soudé, patiné et fixé sur une croix en cuivre rouge d’une hauteur d’1m50.

Avant d’être installé, Marcel l’a nettoyé et verni.

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Eglise de Bambois

En 1974, grâce à l’initiative de l’abbé Jacques PAQUET, curé de Bambois, l’ancien autel du chœur  a été enlevé et remplacé par un autel portatif en bois réalisé par Léon TOPET et placé face aux fidèles.

 

Les ouvertures dans le mur du chœur ont été rebouchées afin d’obtenir un mur uni, mettant en valeur le « CHRIST EN MAJESTE de 2m20 de hauteur, réalisé en cuivre battu par Marcel NULENS.

 

Au mur latéral droit du chœur a été placé un TABERNACLE dont la porte fut réalisée en laiton ciselé contrastant avec l’émail blanc de la surface centrale.

 

 

 

 

Un CHANDELIER PASCAL en cuivre battu, ciselé et soudé, aux formes suggérant la croissance vers le ciel, complète la restauration de l’église. 

Restauration de l’église de Sart-st-Laurent.

 

Tabernacle : « L’eau vive de la fontaine »

 

Il s’agit d’une ciselure ajourée et en relier d’une main en cuivre rouge poli et de l’eau en cuivre jaune poli fixée en contraste.

 

Marcel Nulens a associé la représentation de l’eau, la main qui touche l’eau de la fontaine pour la guérison ou qui laisse couler de l’eau pour le baptême. Les courbes sinueuses suggèrent l’eau vivre.

 

Cette pièce fait allusion à :

L’eau de la fontaine de st Laurent qui guérit les maladies de la peau.

L’eau du baptême : qui fait vivre le baptisé dans la famille de Dieu

L’eau qui coule et renouvelle : l’eau vive.

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